Au pied des collines lorraines, la mine Sainte-Barbe d’Algrange fut, pendant un siècle, l’un des piliers de l’industrie sidérurgique de la région. Née en 1873 sous le nom de « Grube Moltke », elle fut exploitée par les frères Servais, puis par Rudolf Böcking & Cie et les Gebrüder Stumm. En 1958, elle adopta le nom de Sainte-Barbe, en hommage à la patronne des mineurs, avant de fusionner en 1966 avec la mine de Havange pour devenir la mine « La Paix »
Ses galeries s'étendaient sous la bordure est du plateau lorrain, débouchant dans les vallées d'Algrange. Les mineurs y extrayaient le minerai de fer, alimentant les hauts-fourneaux de la région. Le site était équipé de bandes transporteuses menant aux silos, de concasseurs, de compresseurs d'air et d'ateliers mécaniques, témoignant de l'ingéniosité industrielle de l'époque.
La mine ferma ses portes en 1983, marquant la fin d'une ère pour Algrange. Aujourd'hui, bien que les installations aient disparu, la mémoire des mineurs perdure, notamment grâce à la fresque de Greg Gawra inaugurée en 1989, qui rend hommage à ces hommes du fer.
























